Le miroir

Je m’appelle Susan Baker. Il y a peu, j’emménageai au Texas. J’avais vint et un ans. En l’honneur de mon emménagement, quelques amies vinrent pour le café. Madison et Emily m’offrirent des meubles pour l’occasion. La première m’avait acheté un vase oriental. Quant à Emily, elle m’avait remis le miroir de son arrière grand-mère. Il était ovale et assez grand pour qu’on puisse se voir jusqu’à la taille. Il possédait des reflets argentés et était orné de pierres scintillantes. Au coin de la glace se trouvaient quelques fissures, preuves de l’ancienneté de cet objet. Je décidai de la mettre dans ma chambre. Le café bu, mes amies rentrèrent chez elle. J’accrochai le miroir dans ma chambre, en face de mon lit. Pourtant, je me sentais un peu craintive face à ce miroir. Cet aspect ancien le rendait tellement mystérieux que j’en ressentais de l’appréhension. J’allai ensuite me coucher.

Le lendemain, je me réveillai engourdie. Je me dirigeai vers le miroir, pris un élastique et me fis une queue de cheval. Je remarquai, dans un vif coup d’œil à la glace, que j’étais bien palotte. Je repris mes occupations. Mais plus tard, en rangeant mon linge dans ma chambre, je me contemplai encore une fois dans le miroir. Une vision effrayante m’apparut. Mon visage aurait dû apparaître. Mais je ne me reconnus pas. Une femme se tenait à ma place. Elle était d’une horrible pâleur, pareille à un fantôme. Malgré sa lividité et ses traits tirés, elle me ressemblait étrangement et elle imitait le moindre de mes gestes. Comme si c’était mon reflet. Pourtant ça ne pouvait pas l’être ! Elle était dépourvue de couleurs et avait une mine maussade. Tout le contraire de moi, qui avais toujours été joviale et pleine de gaieté. Je décidai donc d’inviter Emily. Dès son arrivée, je la menai à ma chambre et la mis face au miroir.

– Que vois-tu ?

Emily tremblait. Elle me répondit, haletant :

– Je vois ta chambre, je n’y suis pas, mais le plus étrange , c’est que…

Elle s’arrêta pour souffler et reprit :

– C’est que tu es là, à côté de moi. Tu as l’air tellement fatiguée !

Je ne répondis rien.

Kung-fu mortel

Je suis une personne comme les autres. Je suis un très grand fan des acteurs chinois qui maîtrisent le kung-fu. Mon préféré, c’est Bruce Lee portant son uniforme jaune et noir. J’ai même une statue de lui qu’il m’avait signée quand j’étais allé en Chine. Ma statue fait cinquante centimètres. Elle représente Bruce Lee avec son uniforme. Il est énervé et fait mine de donner un coup de pied.

Depuis quelques jours pourtant, la statue change de place quand je dors et quand je sors. C’est vraiment étrange car à chaque fois, quand la statue change de place, elle vient se poser à côté de mon ordinateur. J’ai d’abord cru qu’elle était vivante mais j’ai vite écarté cette hypothèse car bien sûr c’est impossible.

Mais cette nuit là, j’ai voulu savoir la vérité et j’ai fait semblant de dormir. C’était étrange car j’entendais des bruits de pas. Pourtant je suis célibataire et il n’aurait dû y avoir personne dans la maison, à part moi. Je ne sais pas me battre alors j’ai préféré la méthode simple, celle qui consiste à prendre ma batte de baseball et à frapper l’intrus. Je me suis mis contre le mur comme un espion et j’ai ouvert la porte. J’avais à peine tourné la tête que j’étais mort de terreur, un vilain froid d’angoisse venait de me traverser le corps. Bruce Lee était en train de jouer à Street Fighter sur mon ordinateur. Il était comme dans ses films, un peu flou. J’étais tellement épouvanté que j’aurais voulu crier mais j’étais pétrifié. Avant que je puisse fermer la porte , il m’a vu et a dit :

-Toi venir ici tout de suite !

 J’étais incapable de bouger et de parler car j’étais terrorisé au point de faire pipi dans mon pantalon. J’ai regardé l’endroit où j’avais placé Bruce Lee avant de dormir et je n’ai rien vu. Et quand je me suis retourné pour regarder vers mon ordinateur, il était juste à côté de moi, au niveau de mon épaule sur le placard. Et il m’a dit :

-Toi faire ce que moi demander ou moi te faire… te faire des choses que toi pas imaginer.

– Je… je dois… faire quoi ?

– C’est simple, toi devoir kidnapper l’ambassadeur chinois.

– Po… pour… pourquoi ?

 Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Pourquoi ai-je posé cette question ? Il vient de serrer son poing…

Le tourne-disques maléfique

En général, le samedi après-midi, je ne fais rien de spécial et je m’ennuie à mourir. Mais aujourd’hui, samedi 25 janvier 2013, j’ai décidé de reprendre les choses en main. Pour me distraire, je me suis rendu dans une de ces boutiques vendant des vieux vinyles et tourne-disques. Le gérant étant un de mes amis, il me fait des prix généreux sur ses merveilles. Ce jour-là d’ailleurs, j’ai vu un magnifique tourne-disques que je me suis empressé de saisir avant le vieil homme qui l’observait. J’ai ajouté à ça, comme d’habitude, un disque de Bob Marley. Mon ami comme à son habitude, m’a fait un très bon prix. Arrivé chez moi, je me suis hâté de l’essayer. Une pure merveille! J’ai écouté en boucle mes morceaux préférés toute la soirée.

Voilà une semaine que j’ai acquis ce merveilleux tourne-disques et j’ai découvert, en écoutant un disque, que le son était devenu si mauvais que l’on aurait pu croire au décollage d’un Boeing dont le réacteur serait cassé. J’ai décidé d’essayer avec un autre disque, persuadé que le problème venait de cela et non du tourne-disques. Malheureusement, je n’ai pu le nier, le son restait très mauvais. Mais le pire, c’est qu’il se mettait en marche toutes les nuits, s’arrêtait et reprenait avec un son qui se dégradait jusqu’à devenir inexistant. Je voyais aussi des ombres qui bougeaient pendant la musique. Peut-être des reflets, ou mon imagination… et tout ça dura une semaine jusqu’à ce que j’en eusse marre d’être terrorisé en pleine nuit par un objet si anodin. Je décidai d’aller voir mon ami à qui j’avais acheté ce qui me paraissait une merveille à l’époque mais s’avérait maintenant un vrai cauchemar. Mais avant d’y aller, je me demandai pourquoi et surtout comment cet objet pouvait me faire si peur. Mon ami mit en marche le dit objet maléfique et nous constatâmes qu’il fonctionnait parfaitement. Tout en rigolant, il me traita de paranoïaque. Je me dis que cette histoire m’était montée à la tête et que j’en étais devenu paranoïaque, effectivement. Mais le même raffut me réveilla cette nuit-là. Tel un homme fort et courageux j’allai voir et… OH! J’aurais mieux fait de rester couché…

La télé est-elle hantée ?

Après quelques jours de réflexion, mes parents ont enfin accepté d’acheter une nouvelle télévision. Depuis le temps que je voulais en changer ! La nôtre est toute vieille, elle n’a pas beaucoup de chaînes et il y a toujours des problèmes d’antenne.

Le soir, on va au magasin d’électroménager. Une fois dans le magasin, on se dirige vers le rayon « TV » ; on regarde mais on ne peut pas rester tranquille parce qu’un vendeur vient nous proposer de l’aide. Il nous demande :

– Avez-vous besoin d’aide ?

Alors mes parents lui expliquent ce qu’ils recherchent. Moi, je pars me balader ! Je regarde les télés les unes après les autres. C’est là que j’en vois une superbe, qui a toutes les caractéristiques désirées par mes parents et par moi :

Cette télévision est tellement fine qu’on a peur de la briser. L’écran est très large et il brille. Elle est chère mais elle en vaut le coup car elle a plus de deux cents chaînes. La télévision idéale !

On rentre à la maison, avec la télévision que j’ai vue et que mes parents ont achetée. Mes parents installent la TV sur un meuble et branchent les fils. Ils perçoivent une petite étincelle lorsqu’ils branchent les fils. Et de ce fait, la télé s’allume toute seule. Elle se met à changer de chaînes toute seule et aussi vite que la lumière. J’éprouve une sorte de crainte confuse, mais j’essaie de me dire qu’il y a eu un problème de connexion. Mes parents eux aussi sont vaguement inquiets. Et ils pensent que la télévision a un problème, donc ils vont la ramener au magasin le lendemain. La télé s’éteint.

La nuit arrive. Je vais me coucher. Je ferme les paupières, prête à dormir. Pendant la nuit, un bruit me dérange : des grésillements ! J’essaie de ne pas y penser mais les grésillements se font de plus en plus forts. Je finis par descendre. J’entre dans le salon tout noir et sinistre. J’aperçois la télé allumée, seule lumière de la pièce, émettrice de grésillements. Alors qu’elle était éteinte…! C’est alors que j’entends des voix, sortant de la télévision, sortant tout droit de mes souvenirs avec mon grand père décédé ! Je reste paralysée sur place. J’ai la chair de poule et mes jambes tremblent. Comment une télé peut-elle faire entendre des conversations de mon enfance ? Voilà la question ! Mon corps est baigné de sueur. La télé est-elle hantée ? Peut être à cause de cette étincelle ? La télé change de chaîne. Un film d’horreur apparaît.

J’ai comme l’impression que le vampire du film est dans mon salon.

 

Un château effrayant

Aujourd’hui je déménage dans une nouvelle ville. Mes parents m’ont fait visiter le château d’un vieillard inconnu qui a presque une centaine d’années. Dans le château, je fais la connaissance de ce vieillard au visage inexpressif, paraissant froid. Il me semble qu’il rend cet hiver encore plus glacial. Le château est immense, un peu effrayant, plein de coins et de recoins. Devant, une rivière et une énorme forêt se battant. J’ai un peu peur car le village abrite beaucoup de légendes et d’histoires frissonnantes et inquiétantes.

Installée dans ma chambre, je commence à la décorer mais je ne retrouve pas ma poupée. Mes premières nuits se passent plutôt bien sauf les hurlements éternels des loups et les grincements des portes qui donnent le trac. Et, de jour en jour, mes affaires qui disparaissent, comme ma poupée et ma montre.

Un matin, je sors me promener et j’aperçois le château sombre des voisins. Aux fenêtres, de très petits objets qu’on ne peut pas voir du dehors. Des feuilles de papier s’envolent de la terrasse du voisin et, me précipitant pour les attraper, je les ramène chez moi. Je monte dans ma pour observer et examiner les feuilles. C’est un manuscrit qui raconte l’histoire d’un château hanté, obscur et immense. A ce moment-là, sur mon bureau, quelque chose brille et illumine toute ma chambre et d’un coup je vois l’objet se multiplier. C’est sûrement un rêve ! Mais non, c’est ma poupée. Je suis surprise car ma poupée a grandi et devient de plus en plus effrayante. Dans ma chambre, la décoration et mes affaires deviennent monstrueuses et s’envolent vers le plafond…

Qu’en pensez-vous ? J’ai vraiment eu peur !!!

Le stylo

Un matin ma mère et moi décidâmes d’aller acheter du matériel pour l’école. Devant le rayon des stylos, j’aperçus un pack de stylos qui m’intrigua. Il y avait trois stylos mais l’un d’entre eux était plus petit que les autres. Il était de forme carrée et portait un point rouge sur le côté alors que c’était un stylo bleu. Je décidai de l’acheter.

Un jour, ayant un devoir de français à faire et à rendre deux jours plus tard, je pris ce fameux stylo. Je commençais à écrire mon devoir lorsque ma mère m’appela pour aller acheter du pain.

Lorsque je repris mon devoir la stupeur me gagna… Que se passait-il ? Je découvris que mon devoir était fait ! Je me demandai qui avait pu me faire cette blague, ma mère étant dans la cuisine et le reste de ma famille absente. Anxieux, je relus mon devoir et m’aperçus que tout était était juste. Je me couchai très angoissé.

Le lendemain matin, après une nuit perturbée, je décidai de regarder mon devoir et là, l’effroi m’envahit, je n’en crus pas mes yeux : ma copie était blanche. Je sentis monter un vilain froid d’angoisse.

Le soir-même je me mis à faire ce devoir qui était à rendre pour le lendemain. Au bout de cinq minutes, la peur me prit. Impossible de contrôler mon stylo et, en grosses lettres majuscules un message apparut … SI TU NE RAMENES PAS UNE BONNE NOTE A CE DEVOIR JE CONTINUERAI A TE JOUER DE MAUVAIS TOURS ! J’étais complètement terrorisé ! Le stylo dirigea ma main et me fit écrire : Bienvenue en enfer ! Et là, l’horreur se produisit. Le stylo se mit à projeter de l’encre de partout dans ma chambre. Puis il se mit à me piquer les mains et m’obligea à m’acharner sur ma feuille pour la déchirer. Je me sentis comme possédé par une force surnaturelle, et, à bout de force, je criai : oui, oui,arrête, je te promets d’avoir une très bonne note à ce devoir ! Et enfin le calme revint. Malgré la panique et l’affolement, je me remis à mon devoir et me couchai. Ma nuit fut remplie de cauchemars.

 

Figurine sauvage

En rentrant de cours, je remarquai une nouvelle boutique de jouets et je décidai d’y rentrer. Je vis un décor coquet, des murs bleus, rouges, jaune vif et verts, ainsi que plusieurs bibelots tout neufs. Je remarquai un jouet de particulier : une figurine de lion. Arrivé chez moi, j’installai le lion acheté sur mon étagère et allai me doucher.

Le lendemain, mon lion avait changé la position de sa patte droite, sa crinière était devenue plus épaisse et ses couleurs plus intenses. Il était agréable au toucher, surtout au niveau de la crinière. Un vif émoi, inexplicable, m’envahit. Je reposai donc l’objet. De jour en jour, le lion prenait du volume. Je dois le dire, j’étais terrorisé car son regard perçant et menaçant me fusillait. Un soir, je le jetai à la poubelle. Le lendemain, sur mon étagère, là, il me fixait de ses yeux rouges. En un instant, me sembla-il, ses quinze centimètre étaient devenus un mètre soixante-dix. J’étais pétrifié, sa transformation me figeait sur place et mon corps congelait. La bête cassa l’étagère, brisa la vitre et sortit. Je courus au magasin où l’horreur avait été achetée, rue Casette, à Paris. A la place de la boutique, il n’y avait plus que du bitume. Je trouvai là-bas un papier où il était inscrit :

<< Rendez-vous en enfer, Pierre. >>

Pierre, c’est moi, qu’était cela ? Que faire ? Mais… qu’entendais-je ? Plus loin dans la ville, il y avait des cris d’hommes et de femmes et des rugissement qui étaient tout sauf stridents… J’avais envie de me sauver à toutes jambes, mais une gigantesque peur dans l’âme me tenait à tel point que des crampes m’enveloppaient de la tête aux pieds. Impossible de bouger.

L’hôtel sinistre

Mon ami Pierre et moi devions partir en Angleterre. Nous nous rendions à la gare en mangeant un sandwich. Le train allait avoir beaucoup de retard aussi avions-nous décidé de prendre le car.

Après le voyage, le chauffeur nous a déposés devant l’hôtel de nuit. Il avait l’air accueillant même s’il était très sombre. Nous avons décidé d’entrer. Quelqu’un nous a ouvert et la porte a fait un grincement sinistre. L’ homme qui nous accueillis nous a souhaité la bienvenue.

Il nous a donné nos chambres. Il faisait très noir dans ma chambre et j’entendais des ronflements sinistres. J’ai décidé de me balader dans les couloir de l’hôtel. Là aussi, il faisait si noir! Après une demi-heure de recherche sans intérêt, j’ai commencé à entendre … quoi ? Je ne savais pas trop. J’avais l’impression de frôler des fantômes… J’ai perçu une ombre qui venait vers moi. Mon cœur s’est mis à bondir. L’hôtelier a surgi et m’a dit « Monsieur, vous vous êtes perdu dans les couloirs .» Cela était vrai, je m’étais perdu.

A contrecœur je suis allé dormir. Le roulement interminable des voitures était oppressant. J’avais froid, si froid, je frissonnais. Cet endroit me faisait très peur.

Je suis allé voir Pierre pour lui demander s’il ressentait ça, lui aussi. Cet endroit avait quelque chose de hanté. Pierre aussi avait très peur. Nous avons décidé de quitter cet endroit mais les couloirs paraissaient interminables. Quelle peur!

Une terre de légendes

Je m’appelle Lara, j’ai dix-huit ans et je viens d’emménager en pleine broussaille camarguaise. Mes parents ont acheté un chalet dans un coin très calme. Cette après-midi, j’ai décidé d’aller faire du tourisme afin de mieux connaître la région. En passant par une crique, j’ai aperçu un troupeau de chevaux sauvages qui me fixaient. Dès que j’ai essayé de m’approcher d’eux, j’ai ressenti un certain malaise. Il y en avait un en particulier qui me regardait d’un air inquiétant. Je suis retournée en ville et là dans une vitrine j’ai vu une figurine de cheval aussi jolie que mystérieuse. Était-ce une impression de déjà-vu qui me submergeait ? J’ai décidé de l’acheter. En rentrant, je l’ai posée sur mon bureau et je suis allée dîner. Après dîner, je suis montée dans ma chambre pour prendre des photos de ma figurine. Elle est petite, à peine quinze centimètres, le cheval est noir comme la nuit. Il est sellé mais ne porte pas de cavalier et me couve d’un œil à vous donner la chair de poule. Je pense que l’artisan qui l’a fabriqué a voulu qu’il en soit ainsi.

Plus tard dans la nuit, j’ai allumé la lumière et j’ai immédiatement senti une présence pareille à un fantôme. Cela était absurde.

Le lendemain matin je suis allée à mon cours d’équitation. On m’a attribué une magnifique jument, Nelle. En saut d’obstacles, c’était génial, on a fait des sauts de plus en plus hauts. Le soir je suis rentrée épuisée et je me suis couchée.

Il était quatre heures du matin à mon réveil. J’avais soif. Je suis allée dans la cuisine, j’ai pris un verre d’eau mais avant que j’aie bu une seule gorgée j’ai entendu des bruits étranges qui venaient de ma chambre. J’ai lâché mon verre qui s’est brisé. J’ai couru vers ma chambre et j’ai vu un de mes bibelots préférés, mon cheval en cristal, brisé en mille morceaux. Et la fenêtre était ouverte. Alors je l’ai refermée et j’ai ramassé les morceaux de verre. J’ai regardé ma dernière figurine. Elle était différente, une silhouette était penchée dessus. Un homme étrange, vêtu d’un curieux costume sombre et d’une cape pareille à la robe du cheval. Son expression et son regard me donnaient une impression vague de gel. Comme d’être dehors en plein hiver.

Le lendemain, je suis retournée à la crique et j’ai revu le mystérieux cheval. Il n’y avait pas moyen de s’en approcher…

Le soir dans ma chambre, j’ai eu l’impression d’être observée. Cela faisait plusieurs fois que mon esprit me jouais des tours, je commençais à m’inquiéter. A ce moment-là je me suis retournée et j’ai vu, à coté de ma figurine, une petite boîte noire. Je l’ai prise, et je l’ai ouverte avec naïveté…

S.