Kung-fu mortel

Je suis une personne comme les autres. Je suis un très grand fan des acteurs chinois qui maîtrisent le kung-fu. Mon préféré, c’est Bruce Lee portant son uniforme jaune et noir. J’ai même une statue de lui qu’il m’avait signée quand j’étais allé en Chine. Ma statue fait cinquante centimètres. Elle représente Bruce Lee avec son uniforme. Il est énervé et fait mine de donner un coup de pied.

Depuis quelques jours pourtant, la statue change de place quand je dors et quand je sors. C’est vraiment étrange car à chaque fois, quand la statue change de place, elle vient se poser à côté de mon ordinateur. J’ai d’abord cru qu’elle était vivante mais j’ai vite écarté cette hypothèse car bien sûr c’est impossible.

Mais cette nuit là, j’ai voulu savoir la vérité et j’ai fait semblant de dormir. C’était étrange car j’entendais des bruits de pas. Pourtant je suis célibataire et il n’aurait dû y avoir personne dans la maison, à part moi. Je ne sais pas me battre alors j’ai préféré la méthode simple, celle qui consiste à prendre ma batte de baseball et à frapper l’intrus. Je me suis mis contre le mur comme un espion et j’ai ouvert la porte. J’avais à peine tourné la tête que j’étais mort de terreur, un vilain froid d’angoisse venait de me traverser le corps. Bruce Lee était en train de jouer à Street Fighter sur mon ordinateur. Il était comme dans ses films, un peu flou. J’étais tellement épouvanté que j’aurais voulu crier mais j’étais pétrifié. Avant que je puisse fermer la porte , il m’a vu et a dit :

-Toi venir ici tout de suite !

 J’étais incapable de bouger et de parler car j’étais terrorisé au point de faire pipi dans mon pantalon. J’ai regardé l’endroit où j’avais placé Bruce Lee avant de dormir et je n’ai rien vu. Et quand je me suis retourné pour regarder vers mon ordinateur, il était juste à côté de moi, au niveau de mon épaule sur le placard. Et il m’a dit :

-Toi faire ce que moi demander ou moi te faire… te faire des choses que toi pas imaginer.

– Je… je dois… faire quoi ?

– C’est simple, toi devoir kidnapper l’ambassadeur chinois.

– Po… pour… pourquoi ?

 Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Pourquoi ai-je posé cette question ? Il vient de serrer son poing…

La carabine féérique

La veuve Dolgorouki était de plus en plus apeurée, les secondes étaient infernales et insupportables.

Subitement, un grand homme apparut, porteur d’une arme dirigée vers la veuve. Cette dernière, par réflexe, tira plus vite que l’inconnu. Le mystérieux personnage était allongé dans une mare de sang vermillon. En état de choc la veuve appela la police. Dix minutes plus tard, les policiers arrivèrent. La vieille femme, chez elle, raconta l’histoire à l’agent Stays. Soudain, deux autres policiers entrèrent chez la veuve, tenant un portable qu’ils firent écouter à Stays et à Dolgorouki :

– Il faut tuer Dolgorouki et prendre son argent, nous en avons besoin.

– Aujourd’hui, à dix-sept heures trente-cinq, ce message est arrivé d’un numéro masqué, dit l’un des agents.

La veuve prit peur mais le policier la rassura :  » Ne vous inquiétez pas, méfiez-vous seulement des personnes qui vous entourent et tout se passera bien.  »

Les policiers partirent avec le corps après avoir nettoyé le sang. Le lendemain, après une nuit blanche, la veuve était allongée sur le canapé du salon, buvant un thé à la menthe, une spécialité asiatique. A vingt heures passées, elle revenait des courses au supermarché. Elle montait les marches d’escaliers. Et la peur resta dans sa tête.

BOUM, BOUM, des sons en bas de l’escalier résonnaient, l’affolement l’envahissait. Elle prit une arme dans son sac mais un homme avec une carabine lui tira dessus ; en tombant, elle vit une fée nocturne, petite et noire. La fée sortit de la carabine en même temps que la balle puis disparut aussitôt. Juste avant de mourir, la veuve entendit une seule chose : des pas.

L H

Le maudit inconnu

La veuve Ddécida de tuer l’inconnu et quand elle prit l’arme, elle sentit qu’il y avait un ange et un petit diable qui arrivaient et se penchaient pour lui murmurer à l’oreille. L’un lui conseillait :  » Ne fais pas ça  » avec une petite voix douce et l’autre lui ordonnait d’une voix grave :

– Allez, allez, tue-le, vas-y ! De toute façon, il voulait t’agresser, tue-le sans fermer les yeux ! N’aie pas pitié de lui .

L’autre lui répéta  » Non ! « , tandis que le diable lui commandait :

– Ne l’écoute pas, celui-là, tu vas mourir à cause de lui !

Et elle écouta le petit diable et dit :

– En fait, tu as raison, je vais le tuer. Puis se tournant vers la silhouette menaçante : Et toi prépare-toi à mourir, pauvre type !

Et soudain, alors qu’elle avait décidé de le tuer, l’homme s’enfuit par la fenêtre d’urgence. Le diable reprit :

– Pars à sa recherche ! Que fais-tu encore ici ?

– Mais, mais… Il était là il y a à peine une seconde ! Ou est-il parti ? Bref demain je partirai à sa recherche .

Le lendemain matin elle se réveilla et vit une enveloppe sous la porte. Elle la prit et commença la lire : « Eh, toi, miss la veuve, ce soir je serai ton cauchemar ! HAHAHA ! « 

M.S.

Kensuké le sorcier

«Aussitôt après il sentit une douleur cuisante dans sa nuque,dans ses jambes et dans son dos.» Il sortit de l’eau mais sa douleur continuait. Kensuké arriva vers lui et dit  « J’avais dit pas aller dans l’eau, Micasan ». Kensuké emmena Michael dans sa cabane. Il lui fit boire un breuvage noir. « Ça va beaucoup mieux » dit Michael.

Il retourna chez lui mais il se disait que Kensuké n’était pas innocent dans cette histoire, la preuve, il savait comment soigner sa douleur. Il allait espionner Kensuké la nuit. Il arriva à sa cabane et vit Kensuké faire des mélanges de liquides divers. Il avait une bouteille qui reposait sur la fenêtre. Michael la prit et s’enfuit. Il en renversa sur une fleur, la fleur se fana. Il comprit que ce mélange était du poison et comprit tout le reste aussi. Ainsi Kensuké était un sorcier. Il devait réfléchir à ça à tête reposée.

Le lendemain, il alla voir ce que faisait Kensuké. Celui-ci était sur la plage en train de marmonner quelque chose d’incompréhensible. Il devait se révolter, mais comment ? L’homme pouvait à tout moment lui jeter un sort. L’enfant attendit la nuit. Kensuké faisait ses potions. Michael prit le bâton de Kensuké et le brisa. Kensuké entra dans une rage folle mais Michael avait gardé du poison sur lui et le jeta sur Kensuké qui hurla et mourut .

M.F.