Le miroir

Je m’appelle Susan Baker. Il y a peu, j’emménageai au Texas. J’avais vint et un ans. En l’honneur de mon emménagement, quelques amies vinrent pour le café. Madison et Emily m’offrirent des meubles pour l’occasion. La première m’avait acheté un vase oriental. Quant à Emily, elle m’avait remis le miroir de son arrière grand-mère. Il était ovale et assez grand pour qu’on puisse se voir jusqu’à la taille. Il possédait des reflets argentés et était orné de pierres scintillantes. Au coin de la glace se trouvaient quelques fissures, preuves de l’ancienneté de cet objet. Je décidai de la mettre dans ma chambre. Le café bu, mes amies rentrèrent chez elle. J’accrochai le miroir dans ma chambre, en face de mon lit. Pourtant, je me sentais un peu craintive face à ce miroir. Cet aspect ancien le rendait tellement mystérieux que j’en ressentais de l’appréhension. J’allai ensuite me coucher.

Le lendemain, je me réveillai engourdie. Je me dirigeai vers le miroir, pris un élastique et me fis une queue de cheval. Je remarquai, dans un vif coup d’œil à la glace, que j’étais bien palotte. Je repris mes occupations. Mais plus tard, en rangeant mon linge dans ma chambre, je me contemplai encore une fois dans le miroir. Une vision effrayante m’apparut. Mon visage aurait dû apparaître. Mais je ne me reconnus pas. Une femme se tenait à ma place. Elle était d’une horrible pâleur, pareille à un fantôme. Malgré sa lividité et ses traits tirés, elle me ressemblait étrangement et elle imitait le moindre de mes gestes. Comme si c’était mon reflet. Pourtant ça ne pouvait pas l’être ! Elle était dépourvue de couleurs et avait une mine maussade. Tout le contraire de moi, qui avais toujours été joviale et pleine de gaieté. Je décidai donc d’inviter Emily. Dès son arrivée, je la menai à ma chambre et la mis face au miroir.

– Que vois-tu ?

Emily tremblait. Elle me répondit, haletant :

– Je vois ta chambre, je n’y suis pas, mais le plus étrange , c’est que…

Elle s’arrêta pour souffler et reprit :

– C’est que tu es là, à côté de moi. Tu as l’air tellement fatiguée !

Je ne répondis rien.

Le tourne-disques maléfique

En général, le samedi après-midi, je ne fais rien de spécial et je m’ennuie à mourir. Mais aujourd’hui, samedi 25 janvier 2013, j’ai décidé de reprendre les choses en main. Pour me distraire, je me suis rendu dans une de ces boutiques vendant des vieux vinyles et tourne-disques. Le gérant étant un de mes amis, il me fait des prix généreux sur ses merveilles. Ce jour-là d’ailleurs, j’ai vu un magnifique tourne-disques que je me suis empressé de saisir avant le vieil homme qui l’observait. J’ai ajouté à ça, comme d’habitude, un disque de Bob Marley. Mon ami comme à son habitude, m’a fait un très bon prix. Arrivé chez moi, je me suis hâté de l’essayer. Une pure merveille! J’ai écouté en boucle mes morceaux préférés toute la soirée.

Voilà une semaine que j’ai acquis ce merveilleux tourne-disques et j’ai découvert, en écoutant un disque, que le son était devenu si mauvais que l’on aurait pu croire au décollage d’un Boeing dont le réacteur serait cassé. J’ai décidé d’essayer avec un autre disque, persuadé que le problème venait de cela et non du tourne-disques. Malheureusement, je n’ai pu le nier, le son restait très mauvais. Mais le pire, c’est qu’il se mettait en marche toutes les nuits, s’arrêtait et reprenait avec un son qui se dégradait jusqu’à devenir inexistant. Je voyais aussi des ombres qui bougeaient pendant la musique. Peut-être des reflets, ou mon imagination… et tout ça dura une semaine jusqu’à ce que j’en eusse marre d’être terrorisé en pleine nuit par un objet si anodin. Je décidai d’aller voir mon ami à qui j’avais acheté ce qui me paraissait une merveille à l’époque mais s’avérait maintenant un vrai cauchemar. Mais avant d’y aller, je me demandai pourquoi et surtout comment cet objet pouvait me faire si peur. Mon ami mit en marche le dit objet maléfique et nous constatâmes qu’il fonctionnait parfaitement. Tout en rigolant, il me traita de paranoïaque. Je me dis que cette histoire m’était montée à la tête et que j’en étais devenu paranoïaque, effectivement. Mais le même raffut me réveilla cette nuit-là. Tel un homme fort et courageux j’allai voir et… OH! J’aurais mieux fait de rester couché…

Un château effrayant

Aujourd’hui je déménage dans une nouvelle ville. Mes parents m’ont fait visiter le château d’un vieillard inconnu qui a presque une centaine d’années. Dans le château, je fais la connaissance de ce vieillard au visage inexpressif, paraissant froid. Il me semble qu’il rend cet hiver encore plus glacial. Le château est immense, un peu effrayant, plein de coins et de recoins. Devant, une rivière et une énorme forêt se battant. J’ai un peu peur car le village abrite beaucoup de légendes et d’histoires frissonnantes et inquiétantes.

Installée dans ma chambre, je commence à la décorer mais je ne retrouve pas ma poupée. Mes premières nuits se passent plutôt bien sauf les hurlements éternels des loups et les grincements des portes qui donnent le trac. Et, de jour en jour, mes affaires qui disparaissent, comme ma poupée et ma montre.

Un matin, je sors me promener et j’aperçois le château sombre des voisins. Aux fenêtres, de très petits objets qu’on ne peut pas voir du dehors. Des feuilles de papier s’envolent de la terrasse du voisin et, me précipitant pour les attraper, je les ramène chez moi. Je monte dans ma pour observer et examiner les feuilles. C’est un manuscrit qui raconte l’histoire d’un château hanté, obscur et immense. A ce moment-là, sur mon bureau, quelque chose brille et illumine toute ma chambre et d’un coup je vois l’objet se multiplier. C’est sûrement un rêve ! Mais non, c’est ma poupée. Je suis surprise car ma poupée a grandi et devient de plus en plus effrayante. Dans ma chambre, la décoration et mes affaires deviennent monstrueuses et s’envolent vers le plafond…

Qu’en pensez-vous ? J’ai vraiment eu peur !!!

Le stylo

Un matin ma mère et moi décidâmes d’aller acheter du matériel pour l’école. Devant le rayon des stylos, j’aperçus un pack de stylos qui m’intrigua. Il y avait trois stylos mais l’un d’entre eux était plus petit que les autres. Il était de forme carrée et portait un point rouge sur le côté alors que c’était un stylo bleu. Je décidai de l’acheter.

Un jour, ayant un devoir de français à faire et à rendre deux jours plus tard, je pris ce fameux stylo. Je commençais à écrire mon devoir lorsque ma mère m’appela pour aller acheter du pain.

Lorsque je repris mon devoir la stupeur me gagna… Que se passait-il ? Je découvris que mon devoir était fait ! Je me demandai qui avait pu me faire cette blague, ma mère étant dans la cuisine et le reste de ma famille absente. Anxieux, je relus mon devoir et m’aperçus que tout était était juste. Je me couchai très angoissé.

Le lendemain matin, après une nuit perturbée, je décidai de regarder mon devoir et là, l’effroi m’envahit, je n’en crus pas mes yeux : ma copie était blanche. Je sentis monter un vilain froid d’angoisse.

Le soir-même je me mis à faire ce devoir qui était à rendre pour le lendemain. Au bout de cinq minutes, la peur me prit. Impossible de contrôler mon stylo et, en grosses lettres majuscules un message apparut … SI TU NE RAMENES PAS UNE BONNE NOTE A CE DEVOIR JE CONTINUERAI A TE JOUER DE MAUVAIS TOURS ! J’étais complètement terrorisé ! Le stylo dirigea ma main et me fit écrire : Bienvenue en enfer ! Et là, l’horreur se produisit. Le stylo se mit à projeter de l’encre de partout dans ma chambre. Puis il se mit à me piquer les mains et m’obligea à m’acharner sur ma feuille pour la déchirer. Je me sentis comme possédé par une force surnaturelle, et, à bout de force, je criai : oui, oui,arrête, je te promets d’avoir une très bonne note à ce devoir ! Et enfin le calme revint. Malgré la panique et l’affolement, je me remis à mon devoir et me couchai. Ma nuit fut remplie de cauchemars.

 

L’hôtel sinistre

Mon ami Pierre et moi devions partir en Angleterre. Nous nous rendions à la gare en mangeant un sandwich. Le train allait avoir beaucoup de retard aussi avions-nous décidé de prendre le car.

Après le voyage, le chauffeur nous a déposés devant l’hôtel de nuit. Il avait l’air accueillant même s’il était très sombre. Nous avons décidé d’entrer. Quelqu’un nous a ouvert et la porte a fait un grincement sinistre. L’ homme qui nous accueillis nous a souhaité la bienvenue.

Il nous a donné nos chambres. Il faisait très noir dans ma chambre et j’entendais des ronflements sinistres. J’ai décidé de me balader dans les couloir de l’hôtel. Là aussi, il faisait si noir! Après une demi-heure de recherche sans intérêt, j’ai commencé à entendre … quoi ? Je ne savais pas trop. J’avais l’impression de frôler des fantômes… J’ai perçu une ombre qui venait vers moi. Mon cœur s’est mis à bondir. L’hôtelier a surgi et m’a dit « Monsieur, vous vous êtes perdu dans les couloirs .» Cela était vrai, je m’étais perdu.

A contrecœur je suis allé dormir. Le roulement interminable des voitures était oppressant. J’avais froid, si froid, je frissonnais. Cet endroit me faisait très peur.

Je suis allé voir Pierre pour lui demander s’il ressentait ça, lui aussi. Cet endroit avait quelque chose de hanté. Pierre aussi avait très peur. Nous avons décidé de quitter cet endroit mais les couloirs paraissaient interminables. Quelle peur!

Une terre de légendes

Je m’appelle Lara, j’ai dix-huit ans et je viens d’emménager en pleine broussaille camarguaise. Mes parents ont acheté un chalet dans un coin très calme. Cette après-midi, j’ai décidé d’aller faire du tourisme afin de mieux connaître la région. En passant par une crique, j’ai aperçu un troupeau de chevaux sauvages qui me fixaient. Dès que j’ai essayé de m’approcher d’eux, j’ai ressenti un certain malaise. Il y en avait un en particulier qui me regardait d’un air inquiétant. Je suis retournée en ville et là dans une vitrine j’ai vu une figurine de cheval aussi jolie que mystérieuse. Était-ce une impression de déjà-vu qui me submergeait ? J’ai décidé de l’acheter. En rentrant, je l’ai posée sur mon bureau et je suis allée dîner. Après dîner, je suis montée dans ma chambre pour prendre des photos de ma figurine. Elle est petite, à peine quinze centimètres, le cheval est noir comme la nuit. Il est sellé mais ne porte pas de cavalier et me couve d’un œil à vous donner la chair de poule. Je pense que l’artisan qui l’a fabriqué a voulu qu’il en soit ainsi.

Plus tard dans la nuit, j’ai allumé la lumière et j’ai immédiatement senti une présence pareille à un fantôme. Cela était absurde.

Le lendemain matin je suis allée à mon cours d’équitation. On m’a attribué une magnifique jument, Nelle. En saut d’obstacles, c’était génial, on a fait des sauts de plus en plus hauts. Le soir je suis rentrée épuisée et je me suis couchée.

Il était quatre heures du matin à mon réveil. J’avais soif. Je suis allée dans la cuisine, j’ai pris un verre d’eau mais avant que j’aie bu une seule gorgée j’ai entendu des bruits étranges qui venaient de ma chambre. J’ai lâché mon verre qui s’est brisé. J’ai couru vers ma chambre et j’ai vu un de mes bibelots préférés, mon cheval en cristal, brisé en mille morceaux. Et la fenêtre était ouverte. Alors je l’ai refermée et j’ai ramassé les morceaux de verre. J’ai regardé ma dernière figurine. Elle était différente, une silhouette était penchée dessus. Un homme étrange, vêtu d’un curieux costume sombre et d’une cape pareille à la robe du cheval. Son expression et son regard me donnaient une impression vague de gel. Comme d’être dehors en plein hiver.

Le lendemain, je suis retournée à la crique et j’ai revu le mystérieux cheval. Il n’y avait pas moyen de s’en approcher…

Le soir dans ma chambre, j’ai eu l’impression d’être observée. Cela faisait plusieurs fois que mon esprit me jouais des tours, je commençais à m’inquiéter. A ce moment-là je me suis retournée et j’ai vu, à coté de ma figurine, une petite boîte noire. Je l’ai prise, et je l’ai ouverte avec naïveté…

S.

La poupée

C’était un matin, j’emménageai dans une maison. Celle-ci était neuve et très grande. Je franchis la porte d’entrée, il y avait le salon puis la cuisine. Ensuite, je montai à l’étage où se trouvaient trois chambres, une salle de bains et au fond du couloir, une porte. Qu’allais-je trouver derrière cette porte ? Mystérieuse porte ? Je décidai de l’ouvrir et bien que ce fût un endroit sombre, je distinguai un escalier. Il menait à un grenier noir et froid. Ce lieu lugubre me donna la chair de poule. Il était vide. Seule une boîte en carton traînait au centre de la pièce. Je m’en approchai et examinai cette boîte contenant une vieille poupée en porcelaine et de la poussière…

La poupée était grande et avait un visage lisse et blanc, de longs cheveux noirs, une bouche rouge sang et des yeux ronds qui semblaient me fixer. Elle portait une robe noire et un ruban autour de la taille.

Je descendis pour ranger les cartons qui traînaient dans l’entrée. J’entendis soudain un bruit qui me fit sursauter. Allais-je habiter dans une maison hantée ? Prenant mon courage à deux mains, je retournai au grenier. Qui pouvait faire tout ce bruit ? A ma connaissance, j’étais toute seule. Arrivée en haut de l’escalier, je m’aperçus que la poupée avait disparu. En descendant, je sentis une présence derrière moi. Je jetai un regard par-dessus mon épaule. Il n’y avait rien mais je sentais comme une ombre qui me suivait, une ombre menaçante. Des gouttes de sueur coulaient sur mon front. La peur m’envahit… moi qui habituellement ne croyais pas aux fantômes ! Une fois descendue au rez-de-chaussée, j’entendis des sifflements et tout à coup les lumières s’éteignirent. Je titubai jusqu’au compteur électrique que je remis en marche. Les pièces à nouveau éclairées, je décidai de me mettre à la recherche de la poupée…

Le miroir

Je remonte dans ma chambre pour regarder la télévision et je prends un verre de thé vert. Il est maintenant vingt-deux heures trente. Je vais dans la salle de bains pour me laver avec de l’eau froide et mon corps frisonne. J’observe mon image dans le miroir brillant, net et très large. Le cadre est blanc, de forme rectangulaire et je le trouve assez joli. Le miroir a une très grande dimension, comme celle d’un immense tableau. Puis je me coiffe et je vais lire une bande dessinée avant de me coucher.

Le lendemain, après un bon sommeil, je me réveille très tôt le matin. Je prends mon petit-déjeuner. Alors que je me regarde dans le miroir, un bouton un peu rougeâtre apparaît sur mon visage. Je suis inquiète. Commet puis-je faire disparaître ce maudit bouton ? Ah oui ! J’ai une idée. Je prends ma crème «anti-bouton» et en applique une noisette. Malheureusement le bouton s’épaissit de plus en plus. Je deviens tout à coup très anxieuse. Quelque chose ne tourne pas rond. J’ai de plus en plus chaud. J’ouvre la fenêtre pour prendre de l’air .Le vent souffle très fort. J’ai froid dans les bras et dans les jambes, un vilain froid d’angoisse. Je retourne dans la salle de bains pour me regarder dans le miroir. Le bouton est devenu rouge vif et je vois qu’une de mes oreilles est plus grande que l’autre . Ah…! Mais que se passe t-il ? Mon reflet m’épouvante ! La porte de la salle de bains se ferme toute seule, à clé ! La lumière s’éteint. Soudainement il fait très noir.  

La fourchette qui parle

 

Un soir, assise dans ma cuisine après avoir préparé le dîner, je mis la table. J’avais choisi de mettre de jolis couverts pour me faire plaisir (ceux que ma mére m’avait offerts), de très belles assiettes décorées de ronds argentés, suivies d’un verre à pied, et pour finir une argenterie ornée de petites rosaces. Mais de tous, je préférais les fourchette si légères et si magnifiques. Je disposai une assiette, un verre, un couteau et une fourchette.

Oui, je mangeais seule, ce soir.

Je m’assis sur ma chaise et portai la première bouchée à mes lèvres, ce fut un plaisir de savourer ! Ensuite, je la reposai pour prendre une gorgée d’eau et en reposant mon verre je fis tomber quelques gouttes d’eau sur ma fourchette qui s’illumina et fit apparaître une toute petite bouche accompagnée de deux petite boules en guise d’yeux.

Puis elle ouvrit la bouche et un son en sortit : Aïe. Je restai abasourdie par le son de cette voix si fine, si perçante qui me laissait muette. Jour après jour nous avions fait connaissance. Nous étions devenues très proches.

Les jours passèrent et je trouvai ma nouvelle amie la fourchette de plus en plus bizarre. Un soir, on discutait toutes les deux. Elle se leva et commença à devenir dangereuse, en tournant autour de moi. Petit à petit, elle s’énervait. Je commençai alors à prendre peur et m’enfuis dans ma chambre où je m’enfermai à clé. Elle réussit tout de même à l’ouvrir et tout à coup elle fut devant moi…

Le mystérieux vase

Une après-midi, alors que je me baladais dans le quartier indien de Paris, j’arrivai devant une boutique d’arts ménagers. Je repérai une centaine de vases d’origine indienne. J’en vis un particulièrement original. La seule chose qui me gênait était le prix mais je décidai de le prendre malgré tout. Après avoir acheté mon vase j’observai quelques boutiques et juste avant de rentrer je fis un saut chez le fleuriste pour m’acheter un petit bouquet de roses qui irait avec mon nouveau vase. Après avoir fini mon shopping je rentrai et plaçai mon vase sur une étagère. Je trouvais qu’il allait parfaitement bien dans mon salon. On avait peint dessus une jolie femme nue, blonde aux yeux bleus, souriante et qui cachait ses parties intimes avec ses mains. Tout autour des fleurs jaunes étaient peintes. J’installai les roses dans le vase et j’allai me coucher. Le matin venue je me levai, m’habillai, me brossai les dents quand tout à coup,au moment du petit-déjeuner, je découvris que les roses avaient disparu…bizarre… puis je n’y pensai plus. A la fin de la journée je m’achetai un nouveau bouquet que je plaçai à nouveau dans mon vase. J’allai me couchai. Au matin la première chose que je fis fut d’aller voir si le bouquet était encore là. Je fermais les yeux et comptai jusqu’à trois ; le vase était bien vide ! Un frisson commença à monter. Alors je partis à la boutique d’arts ménagers et demandai des renseignements sur ce mystérieux vase. Mais le vendeur ne savait rien. Je retournai chez moi et installai un stylo dans le vase. Je m’en allai à mon travail. La journée passa et je ne pensais qu’à ce maudit vase. De retour chez moi, je me précipitai vers le vase et je vis que le stylo était encore là. Peut-être que les objets ne disparaissaient que pendant la nuit ? Mais rien n’était sûr. Je pris la décision d’observer le vase toute la nuit. A minuit pile le vase commença à étinceler et BAM ! Le stylo disparut. Je m’approchai lentement du vase et regardai à l’intérieur. Je vis une fumée blanche. J’y enfonçai la main et je fus emportée. Je me mis à hurler. Je me retrouvai dans un endroit sombre. J’étais terrifiée puis soudainement une ombre avança vers moi. Comme elle avançait, je la reconnus : c’était la femme qui était peinte sur mon vase…