Le tourne-disques maléfique

En général, le samedi après-midi, je ne fais rien de spécial et je m’ennuie à mourir. Mais aujourd’hui, samedi 25 janvier 2013, j’ai décidé de reprendre les choses en main. Pour me distraire, je me suis rendu dans une de ces boutiques vendant des vieux vinyles et tourne-disques. Le gérant étant un de mes amis, il me fait des prix généreux sur ses merveilles. Ce jour-là d’ailleurs, j’ai vu un magnifique tourne-disques que je me suis empressé de saisir avant le vieil homme qui l’observait. J’ai ajouté à ça, comme d’habitude, un disque de Bob Marley. Mon ami comme à son habitude, m’a fait un très bon prix. Arrivé chez moi, je me suis hâté de l’essayer. Une pure merveille! J’ai écouté en boucle mes morceaux préférés toute la soirée.

Voilà une semaine que j’ai acquis ce merveilleux tourne-disques et j’ai découvert, en écoutant un disque, que le son était devenu si mauvais que l’on aurait pu croire au décollage d’un Boeing dont le réacteur serait cassé. J’ai décidé d’essayer avec un autre disque, persuadé que le problème venait de cela et non du tourne-disques. Malheureusement, je n’ai pu le nier, le son restait très mauvais. Mais le pire, c’est qu’il se mettait en marche toutes les nuits, s’arrêtait et reprenait avec un son qui se dégradait jusqu’à devenir inexistant. Je voyais aussi des ombres qui bougeaient pendant la musique. Peut-être des reflets, ou mon imagination… et tout ça dura une semaine jusqu’à ce que j’en eusse marre d’être terrorisé en pleine nuit par un objet si anodin. Je décidai d’aller voir mon ami à qui j’avais acheté ce qui me paraissait une merveille à l’époque mais s’avérait maintenant un vrai cauchemar. Mais avant d’y aller, je me demandai pourquoi et surtout comment cet objet pouvait me faire si peur. Mon ami mit en marche le dit objet maléfique et nous constatâmes qu’il fonctionnait parfaitement. Tout en rigolant, il me traita de paranoïaque. Je me dis que cette histoire m’était montée à la tête et que j’en étais devenu paranoïaque, effectivement. Mais le même raffut me réveilla cette nuit-là. Tel un homme fort et courageux j’allai voir et… OH! J’aurais mieux fait de rester couché…

La télé est-elle hantée ?

Après quelques jours de réflexion, mes parents ont enfin accepté d’acheter une nouvelle télévision. Depuis le temps que je voulais en changer ! La nôtre est toute vieille, elle n’a pas beaucoup de chaînes et il y a toujours des problèmes d’antenne.

Le soir, on va au magasin d’électroménager. Une fois dans le magasin, on se dirige vers le rayon « TV » ; on regarde mais on ne peut pas rester tranquille parce qu’un vendeur vient nous proposer de l’aide. Il nous demande :

– Avez-vous besoin d’aide ?

Alors mes parents lui expliquent ce qu’ils recherchent. Moi, je pars me balader ! Je regarde les télés les unes après les autres. C’est là que j’en vois une superbe, qui a toutes les caractéristiques désirées par mes parents et par moi :

Cette télévision est tellement fine qu’on a peur de la briser. L’écran est très large et il brille. Elle est chère mais elle en vaut le coup car elle a plus de deux cents chaînes. La télévision idéale !

On rentre à la maison, avec la télévision que j’ai vue et que mes parents ont achetée. Mes parents installent la TV sur un meuble et branchent les fils. Ils perçoivent une petite étincelle lorsqu’ils branchent les fils. Et de ce fait, la télé s’allume toute seule. Elle se met à changer de chaînes toute seule et aussi vite que la lumière. J’éprouve une sorte de crainte confuse, mais j’essaie de me dire qu’il y a eu un problème de connexion. Mes parents eux aussi sont vaguement inquiets. Et ils pensent que la télévision a un problème, donc ils vont la ramener au magasin le lendemain. La télé s’éteint.

La nuit arrive. Je vais me coucher. Je ferme les paupières, prête à dormir. Pendant la nuit, un bruit me dérange : des grésillements ! J’essaie de ne pas y penser mais les grésillements se font de plus en plus forts. Je finis par descendre. J’entre dans le salon tout noir et sinistre. J’aperçois la télé allumée, seule lumière de la pièce, émettrice de grésillements. Alors qu’elle était éteinte…! C’est alors que j’entends des voix, sortant de la télévision, sortant tout droit de mes souvenirs avec mon grand père décédé ! Je reste paralysée sur place. J’ai la chair de poule et mes jambes tremblent. Comment une télé peut-elle faire entendre des conversations de mon enfance ? Voilà la question ! Mon corps est baigné de sueur. La télé est-elle hantée ? Peut être à cause de cette étincelle ? La télé change de chaîne. Un film d’horreur apparaît.

J’ai comme l’impression que le vampire du film est dans mon salon.

 

Le stylo

Un matin ma mère et moi décidâmes d’aller acheter du matériel pour l’école. Devant le rayon des stylos, j’aperçus un pack de stylos qui m’intrigua. Il y avait trois stylos mais l’un d’entre eux était plus petit que les autres. Il était de forme carrée et portait un point rouge sur le côté alors que c’était un stylo bleu. Je décidai de l’acheter.

Un jour, ayant un devoir de français à faire et à rendre deux jours plus tard, je pris ce fameux stylo. Je commençais à écrire mon devoir lorsque ma mère m’appela pour aller acheter du pain.

Lorsque je repris mon devoir la stupeur me gagna… Que se passait-il ? Je découvris que mon devoir était fait ! Je me demandai qui avait pu me faire cette blague, ma mère étant dans la cuisine et le reste de ma famille absente. Anxieux, je relus mon devoir et m’aperçus que tout était était juste. Je me couchai très angoissé.

Le lendemain matin, après une nuit perturbée, je décidai de regarder mon devoir et là, l’effroi m’envahit, je n’en crus pas mes yeux : ma copie était blanche. Je sentis monter un vilain froid d’angoisse.

Le soir-même je me mis à faire ce devoir qui était à rendre pour le lendemain. Au bout de cinq minutes, la peur me prit. Impossible de contrôler mon stylo et, en grosses lettres majuscules un message apparut … SI TU NE RAMENES PAS UNE BONNE NOTE A CE DEVOIR JE CONTINUERAI A TE JOUER DE MAUVAIS TOURS ! J’étais complètement terrorisé ! Le stylo dirigea ma main et me fit écrire : Bienvenue en enfer ! Et là, l’horreur se produisit. Le stylo se mit à projeter de l’encre de partout dans ma chambre. Puis il se mit à me piquer les mains et m’obligea à m’acharner sur ma feuille pour la déchirer. Je me sentis comme possédé par une force surnaturelle, et, à bout de force, je criai : oui, oui,arrête, je te promets d’avoir une très bonne note à ce devoir ! Et enfin le calme revint. Malgré la panique et l’affolement, je me remis à mon devoir et me couchai. Ma nuit fut remplie de cauchemars.

 

Figurine sauvage

En rentrant de cours, je remarquai une nouvelle boutique de jouets et je décidai d’y rentrer. Je vis un décor coquet, des murs bleus, rouges, jaune vif et verts, ainsi que plusieurs bibelots tout neufs. Je remarquai un jouet de particulier : une figurine de lion. Arrivé chez moi, j’installai le lion acheté sur mon étagère et allai me doucher.

Le lendemain, mon lion avait changé la position de sa patte droite, sa crinière était devenue plus épaisse et ses couleurs plus intenses. Il était agréable au toucher, surtout au niveau de la crinière. Un vif émoi, inexplicable, m’envahit. Je reposai donc l’objet. De jour en jour, le lion prenait du volume. Je dois le dire, j’étais terrorisé car son regard perçant et menaçant me fusillait. Un soir, je le jetai à la poubelle. Le lendemain, sur mon étagère, là, il me fixait de ses yeux rouges. En un instant, me sembla-il, ses quinze centimètre étaient devenus un mètre soixante-dix. J’étais pétrifié, sa transformation me figeait sur place et mon corps congelait. La bête cassa l’étagère, brisa la vitre et sortit. Je courus au magasin où l’horreur avait été achetée, rue Casette, à Paris. A la place de la boutique, il n’y avait plus que du bitume. Je trouvai là-bas un papier où il était inscrit :

<< Rendez-vous en enfer, Pierre. >>

Pierre, c’est moi, qu’était cela ? Que faire ? Mais… qu’entendais-je ? Plus loin dans la ville, il y avait des cris d’hommes et de femmes et des rugissement qui étaient tout sauf stridents… J’avais envie de me sauver à toutes jambes, mais une gigantesque peur dans l’âme me tenait à tel point que des crampes m’enveloppaient de la tête aux pieds. Impossible de bouger.

La règle

C’était le premier jour de cours. J’étais tombée dans une classe plutôt calme. Quand on était entré en cours, le professeur nous avait donné des fiches à coller, des mots à écrire … Quand il nous a demandés de souligner la date, j’ai ouvert le paquet de ma règle flexible. Je n’avait jamais testé sa flexibilité pour ne pas risquer de la casser. C’était une règle verte, pailletée, qui mesurait quarante centimètres. Il y avait des formes percées dedans pour pouvoir faire des cœurs, des étoiles, des cercles… Elle venait de Turquie. Elle était tellement belle que tout le monde la regardait ! Quand ma camarade me l’a demandée, je la lui ai prêtée. Elle a commencé à la tordre. Je n’osais pas lui demander d’arrêter car j’avais peur qu’elle me ridiculise en m’accusant d’être une radine. Une telle angoisse !

Tout à coup j’ai vu qu’il y avait des personnes qui bougeaient, qui sautaient à chaque fois que ma voisine tordait ma règle. Je lui ai dit :

– Donne moi la règle s’il te plait.

– Non, non et non ! Je suis en train de jouer avec !

Je la lui ai donc arrachée des mains et l’ai rangée dans mon sac à dos. Le soir, quand je suis rentrée chez moi, j’ai ouvert mon sac et ma règle n’y était plus. Mon cœur s’est mis à cogner.

Le lendemain, à l’école, j’ai demandé à ma camarade de me rendre ma règle mais elle a répondu qu’elle ne l’avait pas. Tout à coup, j’ai remarqué que presque toute la classe bougeait dans tous les sens, même le professeur. Cela commençait à vraiment me faire peur. Pendant la récréation, j’ai vu qu’un élève que je ne connaissais pas avait ma règle. Je l’avais bien reconnue. L’élève avait pris un petit sixième et, après l’avoir emmené dans un coin, le menaçait avec ma règle, l’obligeant à lui donner son argent de poche.

 

 

Le miroir

Je remonte dans ma chambre pour regarder la télévision et je prends un verre de thé vert. Il est maintenant vingt-deux heures trente. Je vais dans la salle de bains pour me laver avec de l’eau froide et mon corps frisonne. J’observe mon image dans le miroir brillant, net et très large. Le cadre est blanc, de forme rectangulaire et je le trouve assez joli. Le miroir a une très grande dimension, comme celle d’un immense tableau. Puis je me coiffe et je vais lire une bande dessinée avant de me coucher.

Le lendemain, après un bon sommeil, je me réveille très tôt le matin. Je prends mon petit-déjeuner. Alors que je me regarde dans le miroir, un bouton un peu rougeâtre apparaît sur mon visage. Je suis inquiète. Commet puis-je faire disparaître ce maudit bouton ? Ah oui ! J’ai une idée. Je prends ma crème «anti-bouton» et en applique une noisette. Malheureusement le bouton s’épaissit de plus en plus. Je deviens tout à coup très anxieuse. Quelque chose ne tourne pas rond. J’ai de plus en plus chaud. J’ouvre la fenêtre pour prendre de l’air .Le vent souffle très fort. J’ai froid dans les bras et dans les jambes, un vilain froid d’angoisse. Je retourne dans la salle de bains pour me regarder dans le miroir. Le bouton est devenu rouge vif et je vois qu’une de mes oreilles est plus grande que l’autre . Ah…! Mais que se passe t-il ? Mon reflet m’épouvante ! La porte de la salle de bains se ferme toute seule, à clé ! La lumière s’éteint. Soudainement il fait très noir.  

Le miroir

 

Un matin je me suis réveillé, j’ai pris mon petit déjeuner, ensuite je suis allé au lavabo et je me suis lavé les mains. Puis je me suis regardé dans le miroir. Le miroir était en forme de triangle, grand et très brillant. J’ai vu que je commençais à avoir un bouton. Je suis parti travailler et mes amis, m’ont demandé ce qui s’était passé. Pas très polis, pas très gentils. J’ai répondu : Ce n’est rien! C’est juste un bouton qui fait mal.

Ils ne m’ont rien répondu… Je suis rentré chez moi et d’un coup j’ai vu dans le miroir que mon visage était déformé.  Qu’était-ce que cela ?J’avais le cœur qui palpitait.  Mes cheveux étaient de couleur mauve, mes yeux étaient rouge vif et j’avais carrément maigri. J’avais l’âme qui frissonnait.

Le cahier magique.

 

Je m’appelle Kévin, j’ai quatorze ans et demain, c’est la rentée. Ma mère m’a acheté les fournitures scolaires et parmi ce bric-à-brac se trouve un cahier qui a attiré mon attention. Il est vieux, rouge et a quelques pages cornées avec des toiles d’araignées. Sur la couverture sont inscrits des motifs étranges. Intrigué, j’ai demandé à ma mère où elle l’avait trouvé. Elle m’a répondu qu’elle ne l’avait jamais vu auparavant. J’ai été assez surpris. J’ai décidé de le garder. Je l’ai posé sur mon bureau, à côté de quelques fournitures puis je suis allé me coucher.

Le lendemain, j’ai inspecté mon bureau pour chercher ce cahier. Il y était. Mais pas mes fournitures ! J’ai fouillé la chambre de fond en comble à leur recherche. Pas le moindre stylo ! Rien ! C’est alors que j’ai entendu un bruit. J’ai tourné la tête et je me suis retrouvé nez à nez avec le cahier. J’ai poussé un cri de frayeur et mon corps s’est mis à trembler ! Oh mon dieu ! Qu’allait il m’arriver ? Pris de panique j’ai détourné le regard, puis j’ ai fermé les yeux comme pour m’assurer que ce n’ était qu’un cauchemar. Lorsque j’ ai rouvert les yeux, le cahier…

 

La fourchette qui parle

 

Un soir, assise dans ma cuisine après avoir préparé le dîner, je mis la table. J’avais choisi de mettre de jolis couverts pour me faire plaisir (ceux que ma mére m’avait offerts), de très belles assiettes décorées de ronds argentés, suivies d’un verre à pied, et pour finir une argenterie ornée de petites rosaces. Mais de tous, je préférais les fourchette si légères et si magnifiques. Je disposai une assiette, un verre, un couteau et une fourchette.

Oui, je mangeais seule, ce soir.

Je m’assis sur ma chaise et portai la première bouchée à mes lèvres, ce fut un plaisir de savourer ! Ensuite, je la reposai pour prendre une gorgée d’eau et en reposant mon verre je fis tomber quelques gouttes d’eau sur ma fourchette qui s’illumina et fit apparaître une toute petite bouche accompagnée de deux petite boules en guise d’yeux.

Puis elle ouvrit la bouche et un son en sortit : Aïe. Je restai abasourdie par le son de cette voix si fine, si perçante qui me laissait muette. Jour après jour nous avions fait connaissance. Nous étions devenues très proches.

Les jours passèrent et je trouvai ma nouvelle amie la fourchette de plus en plus bizarre. Un soir, on discutait toutes les deux. Elle se leva et commença à devenir dangereuse, en tournant autour de moi. Petit à petit, elle s’énervait. Je commençai alors à prendre peur et m’enfuis dans ma chambre où je m’enfermai à clé. Elle réussit tout de même à l’ouvrir et tout à coup elle fut devant moi…

Le mystérieux vase

Une après-midi, alors que je me baladais dans le quartier indien de Paris, j’arrivai devant une boutique d’arts ménagers. Je repérai une centaine de vases d’origine indienne. J’en vis un particulièrement original. La seule chose qui me gênait était le prix mais je décidai de le prendre malgré tout. Après avoir acheté mon vase j’observai quelques boutiques et juste avant de rentrer je fis un saut chez le fleuriste pour m’acheter un petit bouquet de roses qui irait avec mon nouveau vase. Après avoir fini mon shopping je rentrai et plaçai mon vase sur une étagère. Je trouvais qu’il allait parfaitement bien dans mon salon. On avait peint dessus une jolie femme nue, blonde aux yeux bleus, souriante et qui cachait ses parties intimes avec ses mains. Tout autour des fleurs jaunes étaient peintes. J’installai les roses dans le vase et j’allai me coucher. Le matin venue je me levai, m’habillai, me brossai les dents quand tout à coup,au moment du petit-déjeuner, je découvris que les roses avaient disparu…bizarre… puis je n’y pensai plus. A la fin de la journée je m’achetai un nouveau bouquet que je plaçai à nouveau dans mon vase. J’allai me couchai. Au matin la première chose que je fis fut d’aller voir si le bouquet était encore là. Je fermais les yeux et comptai jusqu’à trois ; le vase était bien vide ! Un frisson commença à monter. Alors je partis à la boutique d’arts ménagers et demandai des renseignements sur ce mystérieux vase. Mais le vendeur ne savait rien. Je retournai chez moi et installai un stylo dans le vase. Je m’en allai à mon travail. La journée passa et je ne pensais qu’à ce maudit vase. De retour chez moi, je me précipitai vers le vase et je vis que le stylo était encore là. Peut-être que les objets ne disparaissaient que pendant la nuit ? Mais rien n’était sûr. Je pris la décision d’observer le vase toute la nuit. A minuit pile le vase commença à étinceler et BAM ! Le stylo disparut. Je m’approchai lentement du vase et regardai à l’intérieur. Je vis une fumée blanche. J’y enfonçai la main et je fus emportée. Je me mis à hurler. Je me retrouvai dans un endroit sombre. J’étais terrifiée puis soudainement une ombre avança vers moi. Comme elle avançait, je la reconnus : c’était la femme qui était peinte sur mon vase…