« Maintenant l’arme était dirigée vers le danger »

La veuve s’approcha doucement de la porte… Elle respira un bon coup, serra son pistolet… Ouvrit la porte brusquement, pointa son revolver vers le danger, s’apprêta à tirer mais ne vit personne…Quand soudain…Une grosse main épaisse s’agrippa à son épaule…Elle n’eut pas le temps de crier à l’aide qu’elle sentait une grande douleur dans le bras.

Elle se réveilla dans une chambre d’hôpital, avec un gros pansement sur le bras. Elle se demanda pourquoi elle était ici et pourquoi l’individu de la cage d’escalier s’est retrouvé derrière elle. Un homme entra dans la pièce, la salua et lui expliqua :

– Cette nuit, je dormais profondément, quand soudain, j’ai entendu un bruit venant du sous-sol… Je suis descendu et j’ai entendu de gros bruits assourdissants venant de la cage d’escalier. J’ai ouvert la porte très discrètement et j’ai aperçu un cambrioleur en train de voler des affaires du stockage. Il m’a aperçu lui aussi et directement a tiré une balle de son pistolet dans ma direction. Je n’ai pas été touché et je me suis enfui. Finalement je suis resté monter la garde et je vous ai aperçue en direction de la cage. Dès que vous avez eu ouvert la porte, le cambrioleur s’est caché derrière celle-ci. J’ai mis ma main sur votre épaule pour vous dire que s’était dangereux, qu’il fallait partir. Mais le cambrioleur est sorti de sa cachette et vous a tiré une balle dans le bras. Vous vous êtes évanouie. Je vous ai prise, ai appelé la police et l’hôpital. Ils ont emmené le cambrioleur. Maintenant il est en prison.

C’est là que la veuve Dolgorouki comprit ce qui s’était passé.

Elisa P.