« Maintenant, l’arme était dirigée vers le danger. »
Des gouttes de sueur perlaient sur le visage de la veuve Dolgorouki. Son cœur battait de plus en plus vite.
Elle aurait pu prendre la poudre d’escampette, s’enfermer à double tour et appeler la police. Mais au lieu de ça, elle braqua son arme sur l’inconnu. Que pouvait-elle faire ? Lui aussi devait avoir un couteau ou bien une arme à feu.
Soudain, l’inconnu avança de quelques pas. La veuve Dolgorouki remarqua le rictus sur ses lèvres. C’était à glacer le sang.
Et si elle le tuait, quelles en seraient les conséquences ? Elle pourrait aller en prison, sûrement à perpétuité. Mais elle n’avait pas non plus envie de mourir.
Elle était jeune, belle, intelligente et malgré la récente perte de son mari, elle voulait fonder une famille. Ses doigts, accrochés à l’arme, étaient prêts à appuyer sur la détente.
Soudain, elle sentit une vive douleur au niveau de son cœur et s’écroula par terre. Elle vit une silhouette de femme parler à l’inconnu. Puis ses paupières se fermèrent lourdement.
Elodie