Madame Dolgorouki et la petite fille

La veuve Dolgorouki se pencha vers la cage de l’escalier B, tout en tenant son arme bien droite. Mais…Surprise ! Ce n’était pas un agresseur mais une petite fille, en pleurs. Cette dernière était recroquevillée sur elle-même. La vieille femme essaya alors de la réconforter, mais rien n’y faisait, la petite demeurait inconsolable.

Alors madame Dolgorouki lui proposa de monter chez elle afin de se réchauffer, car il faisait froid dans le hall. La petite accepta, les voilà alors en train de monter. Elles s’installèrent sur le canapé du salon. La femme lui proposa de manger quelque chose, mais la petite refusa, elle lui proposa alors à boire mais, elle ne répondit pas.

La veuve Dolgorouki attendit un instant et lui reposa une question :

– Mon enfant, comment t’appelles-tu ?

Après un long moment d’hésitation la petite répondit d’une toute petite voix :

– Anaïs, je m’appelle Anaïs, enfin, je n’en suis pas sûre.

La veuve, surprise que la petite ait parlé, ne fit pas attention à la fin de la phrase. La petite recommença à pleurer. La veuve compatissante essaya de la calmer et par miracle la jeune enfant se calma. Elles décidèrent alors de dîner. Après avoir dîné, la femme sa rappela alors de la fin de la phrase d’Anaïs. Elle lui dit :

– Mon enfant, pourquoi penses-tu que tu ne t’appelles pas Anaïs ?

– Parce que je suis adoptée, j’ai entendu mes parents, enfin je ne sais même plus comment les appeler, discuter entre eux. »

La veuve était sous le choc, mais elle commençait à apprécier la petite enfant.

Le soir tomba, elles allèrent dormir.

Le lendemain, la veuve décida de proposer à Anaïs de vivre avec elle, étonnée par sa proposition elle accepta tout de même.

Fatima

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