Brusquement… Entre-temps… Et ensuite

Mis en avant

Brusquement une vitre éclata. Le braquage de la petite maison dans la prairie commençait .
Les auteurs de cet acte étaient cinq hommes : John, Field , Ken , Herald , Ken et Eddie. Leurs noms de code : pour John , Spider-cochon car il arborait un masque de cochon ; Field et Herald c’était Buble-gum et Bulle, ils portaient des masques en Malabar ; pour Ken, Mr Rixe car il adorait se battre, il était déguisé en ninja ; Eddie c’était le bon, la brute et le truand à lui tout seul car était schizophrène.
Revenons à notre vitre cassée. C’était Eddie. Une pulsion l’avait emporté. Ils étaient entrés dans la maison. Un seul but: voler les pantoufles en verre de Cendrillon. Ils pénétrèrent discrètement dans la maison.

Entre-temps l’alarme s’était déclenchée.C’était une alarme silencieuse et les cambrioleurs ne se doutaient pas que quatre énormes hommes de pain d’épice sculptés comme des taureaux les observaient. Les cinq cambrioleurs continuaient leur avancée dans cette petite maison…

Et ensuite les quatre gardes firent irruption devant les cambrioleurs. Pris par surprise, Eddie courut se réfugier dans un coin. Mr Rixe fonça vers un des gardes avec son petit couteau. Il en frappa un. Le garde n’eut pas le temps de réagir que déjà Mr Rixe lui tranchait la carotide. Le garde tomba à terre en se vidant de sons coulis saveur framboise. Eddie pris d’une extrême envie de meurtre se jeta sur le deuxième garde et le mordit à mort. Spider-cochon sortit un sucre d’orge à plomb et tira sur les gardes restant. Herald et Fild tirèrent Eddie en arrière pour lui faire lâcher le garde qu’il avait commencé à grignoter. Il lui donnèrent un tranquillisent puis le laissèrent sur place pour aller chercher les pantoufles. Ils les prirent et partirent.

Ils les vendraient, et avec l’argent, iraient s’installer aux Caraïbes.

Brusquement … Et ensuite … Entre-temps

Mis en avant

Brusquement il mourut. Il ne l’avait pas vue venir, celle-là, lui qui était si prévoyant. Il mâchait son malabar goût rose, dans cette maison emplie de solitude. Plus tard sa mère dirait : « Quelle mort stupide, alors! S’étouffer avec un chewing-gum, un chewing-gum ! Quelle vulgarité ! »
Et quelle vanité ! Toute sa vie, cette femme n’avait porté attention qu’à son image. L’élégance et le paraître avaient toujours été ses priorités. Elle avait voulu plaire à la haute société .
Et ensuite, Roger, son fils, était mort. Elle ne changea pas. Le jour de l’enterrement, elle suivit le cercueil en silence. Ses vêtements seuls étaient en deuil. Elle n’avait versé aucune larme ni ressenti aucune peine. De ses yeux secs, elle regardait Joséphine, la femme de Roger. Joséphine était effondrée et tenait à peine debout. D’un air blasé la mère chuchota : « C’est une honte, s’exhiber ainsi et devant tout le monde ! Cette gamine me ridiculise devant mes amis ! »
Entre-temps, Roger avait été lavé et béni. Sa mère l’avait habillé. Il ressemblait à ces petits aristocrates british que l’on peut voir à la télévision. Il serait beau pour ses adieux . Sa mère avait bien tenté de l’humilier une dernière fois : « Quelle mort stupide ! S’étouffer avec un chewing-gum, un chewing-gum, quelle vulgarité ! » avait-elle dit. Mais rien n’y avait fait et il était demeuré dans la même dignité qu’il avait vécu.

écrire un récit autour de la biennnale

Brusquement une bulle éclate sur le visage de la blonde. Elle aperçoit une femme chic et élégante qui est poursuivie par deux hommes très bizarres. Elle interpelle donc un passant et lui explique ce qui se passe. Lorsqu’ils cherchent la femme des yeux, ils entendent des cris. L’homme part en courant et saute sur un des deux hommes, celui qui tente d’arracher les perles de la jeune femme. Le deuxième homme (le complice) lui donne un énorme coup de poing dans l’œil. La rixe se se poursuit.
Entre-temps la police arrive. Les deux voleurs s’enfuient .
La jeune femme est totalement paralysée et paniquée .La police les emmène à l’hopital.
On se croitait dans NY Police Judiciaire. La blonde et la femme chic dorment à l’hôpital pour tenir compagnie au sauveur. Le jeune homme sort le lendemain avec quelques hématomes et un œil au beurre noir.

Redaction Biennale

État

Brusquement, Sofia lui attrapa la main et le sortit de son rêve. William était un jeune de 26 ans, marié à une élégante femme du même âge. Sofia était grande et blonde. Aujourd’hui, c’est le jour de l’anniversaire de leur mariage et ils avaient prévu un voyage en Australie.

Ensuite, en se rappelant la raison de son réveil brusque, William se  leva et prépara les dernières valises. Tous les deux étaient  enjoués à l’idée de ce voyage. A l’heure  du déjeuner, ils prirent le taxi qui les attendait  pour les amener a l’aéroport. En arrivant, ils montèrent dans l’avion, prirent un malabar chacun puis commencèrent à s’endormir car le voyage devait durer 22 heures.

Entre temps, le pilote et le copilote se relayaient pour le vol et à la moitié du vol, l’avion traversa une grosse zone de turbulences. Le copilote n’étant pas très expérimenté, il paniqua et activa le bouton de repliage des ailes ce qui, à cette altitude provoqua une explosion des deux moteurs de l’aile droite, à cause de la pression. L’avion commença à perdre de l’altitude. Le pilote s’étant réveillé, il fit tomber les masques à oxygène sur les passagers affolés. Notre couple n’ayant rien remarqué, il continuait à dormir paisiblement. L’avion, en atteignent l’eau, se coupa en deux parties et les passagers se noyèrent. Le lendemain le journal annonça le crash d’un avion France-Australie qui fit 220 victimes dont 50 appartenant à la haute société. Il n’y eut aucun survivant.

Entre-temps … Brusquement … Et ensuite …

Et ensuite, le soleil se coucha. Le ciel était rose. C’était magnifique, pour cette jeune fille âgée de quinze ans. Elle était blonde et portait un chemisier à jabot et des perles. Elle venait d’une famille de la plus haute société.

Entre-temps, la nuit était arrivée. Le ciel devint sombre et les étoiles se mirent à scintiller. La jeune fille contempla ce spectacle puis elle s’endormit.

Elle rêvait : elle se trouvait dans la rue et mangeait un Malabar. Elle fit une bulle mais le chewing-gum avait un goût de chair à saucisse. Elle le jeta par terre. Sur son chemin, elle aperçut une ruelle qu’elle pensait sûre et rapide. Elle la prit. Elle chantonnait mais elle se sentait observée. Soudain deux garçons se saisirent d’elle et l’emmenèrent dans un coin de la ruelle. Elle se fit rouer de coups et les garçons partirent en courant. Elle pleurait, sa pudeur perdue, se retrouvant avec un œil au beurre noir .

Brusquement elle se réveilla en hurlant. Sa mère, alors dans le salon, alla la réconforter. Puis la mère retourna dans le salon regarder La petite maison dans la prairie. La fille, elle, rêvassa cinq minutes et se rendormit.

Le miroir

Je m’appelle Susan Baker. Il y a peu, j’emménageai au Texas. J’avais vint et un ans. En l’honneur de mon emménagement, quelques amies vinrent pour le café. Madison et Emily m’offrirent des meubles pour l’occasion. La première m’avait acheté un vase oriental. Quant à Emily, elle m’avait remis le miroir de son arrière grand-mère. Il était ovale et assez grand pour qu’on puisse se voir jusqu’à la taille. Il possédait des reflets argentés et était orné de pierres scintillantes. Au coin de la glace se trouvaient quelques fissures, preuves de l’ancienneté de cet objet. Je décidai de la mettre dans ma chambre. Le café bu, mes amies rentrèrent chez elle. J’accrochai le miroir dans ma chambre, en face de mon lit. Pourtant, je me sentais un peu craintive face à ce miroir. Cet aspect ancien le rendait tellement mystérieux que j’en ressentais de l’appréhension. J’allai ensuite me coucher.

Le lendemain, je me réveillai engourdie. Je me dirigeai vers le miroir, pris un élastique et me fis une queue de cheval. Je remarquai, dans un vif coup d’œil à la glace, que j’étais bien palotte. Je repris mes occupations. Mais plus tard, en rangeant mon linge dans ma chambre, je me contemplai encore une fois dans le miroir. Une vision effrayante m’apparut. Mon visage aurait dû apparaître. Mais je ne me reconnus pas. Une femme se tenait à ma place. Elle était d’une horrible pâleur, pareille à un fantôme. Malgré sa lividité et ses traits tirés, elle me ressemblait étrangement et elle imitait le moindre de mes gestes. Comme si c’était mon reflet. Pourtant ça ne pouvait pas l’être ! Elle était dépourvue de couleurs et avait une mine maussade. Tout le contraire de moi, qui avais toujours été joviale et pleine de gaieté. Je décidai donc d’inviter Emily. Dès son arrivée, je la menai à ma chambre et la mis face au miroir.

– Que vois-tu ?

Emily tremblait. Elle me répondit, haletant :

– Je vois ta chambre, je n’y suis pas, mais le plus étrange , c’est que…

Elle s’arrêta pour souffler et reprit :

– C’est que tu es là, à côté de moi. Tu as l’air tellement fatiguée !

Je ne répondis rien.

Kung-fu mortel

Je suis une personne comme les autres. Je suis un très grand fan des acteurs chinois qui maîtrisent le kung-fu. Mon préféré, c’est Bruce Lee portant son uniforme jaune et noir. J’ai même une statue de lui qu’il m’avait signée quand j’étais allé en Chine. Ma statue fait cinquante centimètres. Elle représente Bruce Lee avec son uniforme. Il est énervé et fait mine de donner un coup de pied.

Depuis quelques jours pourtant, la statue change de place quand je dors et quand je sors. C’est vraiment étrange car à chaque fois, quand la statue change de place, elle vient se poser à côté de mon ordinateur. J’ai d’abord cru qu’elle était vivante mais j’ai vite écarté cette hypothèse car bien sûr c’est impossible.

Mais cette nuit là, j’ai voulu savoir la vérité et j’ai fait semblant de dormir. C’était étrange car j’entendais des bruits de pas. Pourtant je suis célibataire et il n’aurait dû y avoir personne dans la maison, à part moi. Je ne sais pas me battre alors j’ai préféré la méthode simple, celle qui consiste à prendre ma batte de baseball et à frapper l’intrus. Je me suis mis contre le mur comme un espion et j’ai ouvert la porte. J’avais à peine tourné la tête que j’étais mort de terreur, un vilain froid d’angoisse venait de me traverser le corps. Bruce Lee était en train de jouer à Street Fighter sur mon ordinateur. Il était comme dans ses films, un peu flou. J’étais tellement épouvanté que j’aurais voulu crier mais j’étais pétrifié. Avant que je puisse fermer la porte , il m’a vu et a dit :

-Toi venir ici tout de suite !

 J’étais incapable de bouger et de parler car j’étais terrorisé au point de faire pipi dans mon pantalon. J’ai regardé l’endroit où j’avais placé Bruce Lee avant de dormir et je n’ai rien vu. Et quand je me suis retourné pour regarder vers mon ordinateur, il était juste à côté de moi, au niveau de mon épaule sur le placard. Et il m’a dit :

-Toi faire ce que moi demander ou moi te faire… te faire des choses que toi pas imaginer.

– Je… je dois… faire quoi ?

– C’est simple, toi devoir kidnapper l’ambassadeur chinois.

– Po… pour… pourquoi ?

 Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Pourquoi ai-je posé cette question ? Il vient de serrer son poing…